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dworaczekbendome

22 mars 2012

GALERE ESTUDIANTINE ET DEPENSES RUINEUSES DE L'ETAT !

 

 

gabonsylviabongopeuplep (1)

 


Gabon, pays des paradoxes. Tandis que  la jeunesse universitaire manifeste  une fois de plus auprès des tenants du pouvoir  pour  des  bouses  impayés, et, ce  malgré les appels lancés par ces derniers depuis janviers 2012. En effet,  ces jeunes sont dans une situation financière  plus que préoccupante. Dans le souci de l’intérêt général  et de l’image du Gabon à  travers le monde, les étudiants avaient acceptés de surseoir  leurs revendications pour cause de Coupe d’Afrique des Nations de Football.

 

 

 

Mais, depuis la réouverture du campus la mobilisation a repris,  près de 1000 étudiants exigent   »ce que de droit »,c’est-à-dire  le paiement de leurs bourses suspendues ou coupées à cause de l’instauration de la limite d’âge (à 27 ans maximum), à cela, s’ajoute maintenant, après les heurts du 15 mars 2012, qui ont eu pour conséquence l’entrée des forces de  l’ordre dans l’enceinte de l’université Omar Bongo Ondimba, les étudiants demande également   »la Non-suspension »  pour neuf des leurs figurants  parmi les meneurs du mouvement.

 

 

 

Mais pendant que les gabonais ordinaires et leurs enfants se battent pour survivre, le Gabon d’en haut, le sommet de l’état, ces petits problème pécuniaires ne les concernent pas, d’ailleurs, on apprit que Madame Sylvia Bongo Ondimba, la « femme de cœur », « femme de courage », La détentrice « du leadership social au Gabon », n’avait  pas hésité  à dilapider   »un million euro » c’est-à-dire  656 millions de Francs CFA. Une somme que de nombreux gabonais pourront jamais gagné de toute le vie, même en travaillant 24h/24h,  une vie n’y suffirait pas.

 

 

Le fracture sociale et le mépris en plus, du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest et au Centre, les gabonais subissent à tour de rôle des injustices de toutes sortes.Comment peut-on priver des jeunes  venant  le plus souvent des  familles  défavorisées de bourses  qui sont  leurs  seules  sources de revenu. Et dans le même temps,  Ali Ben Bongo Ondimba, celui qui s’est présenté devant ce peuple se détourne de leur sort et laisse l’argent du peuple être utilisé bêtement.  Où est la justice et le droit.

 

 

En attendant un miracle, l’université gabonaise continue sa longue agonie crépusculaire.

 

A.M Dworaczek-bendome

http://www.dworaczek-bendome.org

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